Tous sont unanimes, qu’ils soient passionnés, pratiquants de skateboard, trottinette, BMX, roller, ou simplement amoureux des cultures urbaines, ce skatepark de 2 600m2 (intérieur et extérieur) entièrement dédiés à la glisse urbaine sera une référence pour tout le Grand-Sud et au-delà.

Depuis de nombreuses années il avait été envisagé sans succès : « on l’attendait depuis 20 ans » dira Matthieu Peyrefitte de l’association Apotéoz (promotion des pratiques du skateboard et du BMX). C’est dans le cadre de la réhabilitation des bâtiments de la Sernam et plus largement dans la création du quartier éco-responsable Rives du Gave que le Skatepark va prendre place. Il va de paire avec l’aménagement du Parc Naturel Urbain qui englobera la gare et les berges de Ousse, le développement d’un village artisan, le plan d’eau et la piste de BMX qui permettra de rejoindre le Stade d’Eaux-Vives.

Pour moitié en intérieur et moitié en extérieur, pourront être pratiquées toutes les disciplines, en toute saison et par tous les temps. Le skatepark sera composé de 2 zones distinctes : 800m2 en intérieur et 1 800m2 en extérieur dont 800m2 en « bowl » et 1 000m2 en « Plaza » avec du mobilier urbain qui accueillera public et riders. 800m2 en intérieur seront consacrés au street et aux courbes. Des gradins sont même prévus pour accueillir du public. Le « bowl » inspiré des piscines californiennes dans lesquelles il était pratiqué originellement (et illégalement) est une rampe fermée par des coins arrondis, caractérisée par la polyvalence de son utilisation. Le « street » est un espace qui reproduit l’espace urbain traditionnel : escaliers, marches, trottoirs.

« L’arrivée de cette structure va permettre de faire de cette discipline une activité sportive comme une autre, à part entière, avec un apprentissage, une école, sa fédération. Cela participera au fait que le skate sera perçu comme plus démocratique, et plus positif. François Bayrou qui avait mis ce projet dans son programme ne l’avait pas envisagé de cette taille. Il a compris qu’il y avait une place à prendre en France, car il n’existait pas de lieu où une équipe pro pouvait venir et avoir tout à disposition pour s’entrainer » précision de Rémi Maurieres, gérant et fondateur du skateshop palois Empire Shop.