Rencontres du e-tourisme
Les portes du Palais Beaumont de Pau, se sont refermées sur les 15ème Rencontres Nationales du e-tourisme, le rendez-vous des professionnels, le 17 octobre dernier.
Soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine, le département des Pyrénées-Atlantiques et la ville de Pau et organisé par Unitec en partenariat avec Ludovic Dublanchet et la MONA, ce rendez-vous national a rassemblé cette année près de 800 professionnels du secteur du tourisme et de l’e-tourisme (offices de tourisme, comités départementaux et régionaux de tourisme, entreprises) venus de la France entière. Au programme : trois jours consacrés au décryptage des tendances du métier : plénières, ateliers thématiques et retours d’expérience des grands acteurs de l’écosystème international avec plus de 75 intervenants…
L’événement avait pour objectif d’accompagner et orienter les gestionnaires de destination dans l’évolution de leurs métiers face aux nouvelles technologies et au numérique. Il ressort de cette session que la cause environnementale est devenue une priorité… Si l’an passé, les jalons avaient été plantés, cette année le sujet de l’environnement était omniprésent : débat sur le numérique pollueur, retour sur le manifeste de l’environnement, etc. Force est de constater que les touristes sont, eux aussi, influencés par les questions d’environnement et qu’ils réclament des actions de luttes contre les changements climatiques.
Dans un article, Brice Duthion (Intervenant des #ET et maître de conférence au CNAM), retranscrit avec justesse la réflexion menée sur la question du « surtourisme » :
Nous vous invitons à découvrir son article qui nous offre également une très belle introduction sur les valeurs de notre territoire, son histoire, sa beauté, son attractivité !
D’autres thèmes transversaux en lien avec cette thématique ont bien entendu été abordés : la capitalisation sur « l’humain », principale matière première durable d’une entreprise et l’importance du tourisme dans un territoire en tant qu’industrie non-délocalisable. Enfin deux paradoxes ont été mis en lumière :
- l’un entre l’augmentation du E-tourisme, la digitalisation et la recherche accrue d’accueil humain, de proximité et d’échanges,
- l’autre portant sur le fait que l’industrie du tourisme est la seule au monde qui regrette de réussir, se flagelant des conséquences de la réussite de son travail : surtourisme, absence de planification.
Le bilan de ces journée même s’il se doit d’être vert, n’est pas uniquement sombre, et les jalons d’une certaine vision du tourisme de l’avenir ont pu être posés : Nico Mulder dans son intervention sur la marque territoriale « I Amsterdam », montre l’importance du rôle des habitants dans la gestion d’une destination touristique. Ils sont partie intégrante de la tendance au « tourisme participatif » qui recherche avant tout de l’expérience, du partage, des rencontres, de l’insolite…
