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Portrait d’ambassadeur :

Marc Bertonèche : un calaisien installé en Béarn


Auteur de publications de référence, et conférencier dans le monde entier, Marc Bertonèche, en toute humilité, a posé ses valises à Pau… Son sens de l’accueil, sa renommée internationale, sa nature généreuse et enthousiaste en font un ambassadeur perspicace et éloquant.

Né à Calais, Marc a poursuivi ses études à Lille, à Paris, puis aux Etats-Unis. En poche : un doctorat et une agrégation de sciences de gestion, finances ; « j’ai commencé ma carrière à cheval entre l’Université de Bordeaux et l’INSEAD à Fontainebleau. » Il exerce ensuite en tant que professeur des universités, enseigne à Harvard, Oxford, HEC et au Collège des ingénieurs.
Aujourd’hui, il est en semi-retraite et réside à Pau avec sa femme paloise. « C’est plus facile de s’adapter dans ce sens-là : de Calais à Pau que l’inverse ! Le ciel est plus bas et il n’y a pas de montagnes, les seuls reliefs sont les terrils… »

 

 

 

Il fait encore parti du Conseil d’Administration de Helios Technologies dont le siège social est à Sarasota en Floride et séjourne souvent aux Etats-Unis… « Cela nous donne l’occasion, avec ma femme, d’aller réchauffer nos vieux os au soleil de Floride en hiver ». La retraite, ce n’est pas vraiment pour lui. Il est passé d’une activité de 120% à 50%. « Déjà le mot “retraite”, je ne peux pas, c’est se retirer de la vie ? J’ai besoin de challenges, de défis, de mouvements et puis dans une deuxième partie de vie, on récolte les fruits de la première. Je rentre d’un périple qui m’a mené en Israël, au Qatar, à Abu Dhabi, à Oman… Des anciens élèves m’invitent, c’est très agréable, je fais des conférences et du tourisme à la fois, je continue d’exercer un métier que j’aime et j’y prends beaucoup de plaisir… »

Son fils, qui vivait à New York, vient d’emménager à Marseille avec sa famille. Sa fille, elle, est professeur d’Université à Grenoble en Littérature anglaise. « Nous avons deux pays : la France et les Etats-Unis. J’ai été marqué par mes études à l’étranger, puis nous sommes repartis avec mon épouse et mes enfants qui avaient 8 et 9 ans à Boston. Nos enfants sont bilingues, nos petites filles ont la double nationalité et nous avons autant d’amis des deux côtés de l’Atlantique. » Sa famille comme ses amis adorent Pau et se régalent de revenir en Béarn.

« J’aime beaucoup l’art de vivre du Sud-Ouest et sa triple influence : anglaise, espagnole et française comme la beauté des Pyrénées. Ce que j’aime à Pau, c’est la proximité de la montagne et de la mer, sans avoir les inconvénients des stations de montagne et des stations balnéaires. C’est idéal. Et puis j’aime la nourriture, j’adore manger : le canard, le magret, le foie gras, la garbure. Par rapport à des villes comme Paris ou Bordeaux et même aux Etats-Unis, il y a un rythme de vie plus stable et plus agréable… Je m’y sens bien ! »


Marc est devenu ambassadeur du Béarn grâce au parrainage de son amie Monique Delamare qui était Directrice Générale de Teréga (ex-TIGF), alors qu’il faisait également partie du Conseil d’Administration. « Je peux par mes voyages à l’étranger, mes contacts, mon expérience, apporter une petite collaboration à l’attractivité du territoire. Je promeus toujours, en France comme à l’étranger, les valeurs de Pau et du Béarn… »

« Ceux qui ont voyagé et qui viennent en France dans le Sud, connaissent en général mieux la Riviera et connaissent moins notre région. » Alors, Marc leur fait visiter la ville : « parfois, on va faire un tour jusqu’au Pays Basque. Tous sont unanimes et trouvent la région très agréable. Y compris notre famille du Nord qui se régale de venir dans le Sud-Ouest. Le reste du temps, c’est nous qui faisons des voyages… »

Ce territoire, où est ancrée la famille de sa femme, et où il habite depuis maintenant plus de 17 ans, Marc le connaît bien. Ses habitants aussi. Le Béarnais est selon lui réservé et diplomate. « Il n’aime pas l’affrontement, évite les problèmes. » Pour lui, le Béarnais est un peu introverti mais très attirant notamment par son humour, un peu anglais, avec souvent, comme c’était le cas chez son beau-père, un vrai sens de la formule « L’influence des Anglais est restée très forte finalement. Les Béarnais sont très proches des Anglais qui sont comme ça très réservés au premier abord, ils ne sympathisent pas rapidement, mais deviennent très attachants, tout le contraire des Américains qui sont très extravertis, mais plus superficiels. Le Béarnais est plus profond… »

« La nature et la communion avec la nature sont aussi très typiques de cette région. Les gens vont marcher dans la montagne, l’appel de la nature semble beaucoup plus fort ici qu’ailleurs. Pour ma petite contribution : le Béarn gagne vraiment à être connu et Pau en particulier pour son brio, son aspect international… »