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Le Bassin de Lacq, moteur de l’industrie bas carbone en Béarn

Labellisé dans le cadre de la démarche nationale Zones Industrielles Bas Carbone (ZIBAC), le Bassin de Lacq s’affirme aujourd’hui comme un pionnier de la décarbonation industrielle. En rassemblant entreprises, institutions, chercheurs et collectivités autour d’une stratégie commune, le cœur industriel du Béarn se donne les moyens de conjuguer transition écologique et dynamisme économique.

Une dynamique collective récompensée par le label ZIBAC

Lancé par l’État dans le cadre du plan France 2030, le programme ZIBAC vise à soutenir des territoires industriels engagés dans une transition ambitieuse vers la neutralité carbone. Le Bassin de Lacq, avec ses plateformes industrielles de Lacq, Mourenx, Mont et Pardies-Noguères, fait partie des premiers lauréats de ce dispositif national.

Cette reconnaissance vient saluer la mobilisation de longue date des acteurs du territoire autour du Groupement d’Intérêt Public Chemparc, qui pilote aujourd’hui le projet « LACQ iz. BACarbone », lancé officiellement en avril. Ce dernier vise une réduction des émissions de CO2 à l’horizon 2030 et 2050, à travers une feuille de route collective et intersectorielle. À terme, ce projet transformera le Bassin de Lacq en un modèle de zone industrielle durable.

Des projets concrets pour une industrie décarbonée

Le passage à l’action est déjà en marche. De nombreuses entreprises ont entamé leur transformation, avec des projets porteurs de changement fort.

  • SOBEGI, acteur clé du bassin, prévoit la création d’une nouvelle unité de production de vapeur utilisant du bois en fin de vie comme combustible. Objectif : réduire de 60 % ses émissions de CO2 d’ici 2030.
  • Arkema, de son côté, a déjà mis en place un procédé innovant sur son site de Lacq/Mourenx permettant une baisse de 28 % de ses émissions de gaz à effet de serre.
  • Le projet BioTJet, soutenu par des partenaires comme IFPEN, Axens, Elyse Energy, Avril et Bionext, prévoit l’installation d’une unité de production de carburants d’aviation durables à partir de biomasse et d’hydrogène bas carbone. Avec un investissement d’un milliard d’euros, il permettra de produire 75 000 tonnes de carburant durable et de créer 800 emplois directs et indirects à l’horizon 2028.
  • Enfin, TotalEnergies et la Communauté de communes Lacq-Orthez portent également des projets communs, soulignant la force du collectif dans cette mutation.

Une opportunité pour renforcer l’attractivité économique du Béarn

Au-delà des enjeux environnementaux, la transition bas carbone du Bassin de Lacq constitue un levier économique majeur pour le territoire. En attirant des projets d’envergure, en stimulant l’innovation et en développant des infrastructures durables, le Béarn devient un territoire d’accueil privilégié pour les industries de demain.

Cette transformation permet également de renforcer l’image du Béarn comme territoire engagé, visionnaire et attractif, tant pour les investisseurs que pour les talents souhaitant rejoindre une dynamique locale forte et porteuse de sens.

Un modèle de coopération territoriale

La réussite de cette mutation s’appuie sur un écosystème local soudé : entreprises, collectivités, structures de recherche (comme l’Université de Pau et des Pays de l’Adour via le projet I-SITE E2S), pôles de compétitivité, tous sont mobilisés autour du GIP Chemparc pour piloter cette ambition commune.

Avec « LACQ iz. BACarbone », le Béarn affirme une fois de plus sa capacité à innover, à coopérer, et à construire un avenir plus durable.