Portrait d’ambassadeur :
Didier Fois, un ambassadeur naturel, authentique, aux actes exemplaires !
Michel Feltin-Palas a choisi Didier Fois pour sa personnalité et son engagement, « il est positif et surtout, il entreprend et réussit ce qu’il fait ! ». Sa force : « faire rayonner la culture d’Oc, faire chanter Pau en béarnais. C’est un rassembleur, à la fois très ancré et très ouvert sur les autres. »
Ils se sont rencontrés en 2017, lorsque Didier Fois et son association ont réalisé « Accents du Sud à Paris : le Béarn s’affiche en Capitale » pour faire la promotion du Festival Hestiv’Oc et de la culture béarnaise sous toutes ses coutures : artistique, gastronomique, culturelle, économique. « Nos deux personnalités ont tout de suite accroché » précise Didier. « Michel est quelqu’un que j’apprécie pour sa clairvoyance, son sens de l’écoute, son respect pour les autres façons de penser, tout en ayant de vraies convictions… Nous avions des points communs : le chant, la musique et avons scellé une belle amitié. »
Didier Fois est né à Salies de Béarn, d’une famille paysanne traditionnelle où les trois générations vivaient sous le même toit. Il quitte pour la première fois son Béarn, trompette en poche, à l’âge de 19 ans pour travailler à l’Aérospatiale, SNIAS à Chatillon sous Bagneux en région parisienne.
La musique l’accompagnera tout au long de sa vie.
C’est sans doute pour cela que dès son arrivée à Paris, il crée la Banda Pamplonica. « J’avais le mal du pays. Un jour, j’ai décidé avec un copain de mettre des affichettes pour se donner rendez-vous au Parc des Princes et monter une banda. J’ai vu arriver 8 à 10 mecs avec l’un, un trombone, l’autre, une clarinette, un troisième, un tambour… »
Didier aime la musique mais aussi le sport. C’est un pelotari de haut-niveau : Champion de France Cadet, finaliste Junior. Il a donc pu rejoindre le Bataillon de Joinville à Mont-de-Marsan pour son service militaire. Il a également participé à la création d’un Club de Pelote : ‘le Chatillon Pelote Basque 92’.
Toujours en mouvement, et sur le dépassement de soi, Didier se reconverti dans l’Informatique. « Mon objectif était le retour au pays. Je ne regrette pas du tout cette période parisienne car elle m’a permis de voir autre chose, d’être confronté à d’autres façons de penser… » Deux ans plus tard, il intègrera la SEI et ainsi reviendra sur ses terres natales, qu’il ne quittera plus.
En 2001, il crée le groupe Arraya. « J’avais presque quarante ans et à la fin d’une énième partie de pelote, constatant que nous n’arrivions plus à rivaliser avec les jeunes montants, nous avons décidé d’arrêter notre carrière sportive. Pour continuer à partager des moments ensemble, pour prolonger cette amitié des « Canchas », nous avons créé un groupe de musique.
« Arraya » est un point gagnant dans la discipline du Rebot, qui se joue avec des gants de chistera, un peu comme un ace au tennis. Comme nous étions des « pelotaris », nous avons donné un nom de pelote. Et puis en béarnais, il signifie rayonner, briller. Ce nom représente donc bien notre identité. » Très vite repérés pour leurs qualités musicales et leur enthousiasme, les sollicitations arrivent de toutes parts. « C’est incroyable ! L’an dernier nous avons fait 25 concerts. Nous avons des diffusions sur YouTube avec pour certaines vidéos jusqu’à 2 millions de vues… »
Hestiv’Oc a démarré en 2004. C’est en échangeant avec Jean-François Duprat qui avait été séduit par le Festival Celtique de Lorient qu’est née l’aventure. « Pour ma part, j’étais contrarié de voir qu’il y avait comme à Salies et Laruns, de beaux événements autour des traditions béarnaises mais pas de grand Festival qui réunissait l’ensemble de ces cultures et traditions. André Labarrère nous a donné notre chance pour une première édition en 2005. » « Hesta » la fête, « estiv » l’été, le suffixe « Oc », le nom était tout trouvé : Hestiv’Oc. Pour structurer leur action, Didier et Jean-François ont créé l’association « Accents du Sud », et se sont entourés d’amis respectifs. A partir de 2007, la fréquentation explose, 50.000 personnes sont présentes pour la 3ème édition. Le Festival se professionnalisera par la suite. Aujourd’hui Didier et toute son équipe prépare la 16ème édition consécutive !
Avec un pied aussi à l’Ostau Bearnés, la Maison de la Culture béarnaise, basée boulevard Alsace Lorraine à Pau, Didier contribue largement au rayonnement de notre territoire. « Je suis un ambassadeur naturel, le fil conducteur dans tout ce que je fais est l’humanité, le vivre ensemble, le partage, la non-médisance, la tolérance. Il y a un mot qu’on n’emploie plus aujourd’hui et qui, pour moi, a beaucoup de sens, c’est amabilité ! »